"Plus j'y réfléchis plus je sens qu'il n'y a rien de plus réellement artistique que d'aimer les gens." Vincent Van Gogh
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De grands yeux cernés en amande, qui semblent toujours avoir pleuré.
Fume, et fête beaucoup la nuit.
De ses grandes lèvres goulues, sort une voix toujours posée, douce, toute ronde et chantante comme le soleil de midi.
A une confiance absolue en Fabrizzio qu'elle protège.
Lui, est d‘ailleurs rarement celui, qu'il laisse, par amusement, infailliblement paraître auprès de ses amis.
Leurs goûts communs pour des mélanges impensables de couleurs.
Personne n'a le droit, sauf Tenebræ, d'entrer dans leur cuisine.
C'est comme ça.
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© 2022 L' Air de Paris
Oui Oui Julie & Fabrizzio habitent à Pazenolle
En ces journées d'avril fraîches et bleues, le dimanche matin le petit marché de Millford Ridge était pour Miss Cluppins une joie de chaque instant.
Elle y avait ses habitudes, ses marques, et Gorda Palonëvski, l'épicière de Merton street, lui réservait chaque fois un Clafouti aux cerises et une bouteille de Chassagne-Montrachet qui faisaient ses délices.
Ce qui faisait dire à Meredith Elder : "Elle ne s'ennuie pas au moins cette bonne Madame Cluppins !"
Ensuite ? Eh bien Miss Cluppins déjeunait vers 13h, après sa visite dominicale à Airton Donneggan qui avait toujours pour elle quelques bons tuyaux pour les courses hippiques de Salisbury.
Et il arrivait que lorsqu'il pleuvait, Miss Daisy Applebrowne venait lui faire une petite visite et alors commençait une interminable partie de jeu d'échec, jeu dans lequel Miss Cluppins était jusqu'à ce jour toujours imbattable.
Tard dans la nuit, assise confortablement dans un large fauteuil près de la cheminée, Miss Cluppins écrivit une longue lettre à Mister Hollenswood.
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© 2018 L' Air de Paris
Non non cette Miss Cluppins n'est pas celle de Dickens !