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   "Plus j'y réfléchis plus je sens qu'il n'y a rien de plus réellement artistique que d'aimer les gens." Vincent Van Gogh    

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                                      Paris : le 5 Novonde 2157. 

 


Arrivé devant l'entrée du Jardin Oz, Simon se dirigea vers la statue de Maurice Ravel et il posa la paume de sa main sur le front du compositeur. 
Une moz apparut aussitôt : "Bonjour Monsieur Simon ! Quel genre de jardin souhaitez vous ?
Simon hésita, il n'avait que peu de temps devant lui mais il désirait tellement  revoir un des squares disparus de Paris qui existait encore en 2082. 
"Monsieur Simon vous avez bien choisi ! C'était en effet l'un des plus beaux squares de cette époque là n'est-ce pas ?!."


Simon eut à peine le temps de répondre à la moz que, pour lui le 5 Novonde était toujours un jour si particulier, que déjà devant lui le square qu'il voulait revoir commença à naître devant ses yeux.
"Et voilà ! Je vous souhaite de toute mon Oz une délicieuse promenade Monsieur Simon."
Le portillon du square s'ouvrit et Simon prit l'allée à gauche et savoura aussitôt l'air tendre et parfumé des plantes toutes fraîchement arrosées.
Et alors qu'il allait rejoindre un petit étang Simon entendit une voix soufflée chantante et chevrotante derrière lui.
                           

  "Eh bien Simon tu ne me reconnais plus ??? ~~  Déjà ?!?"


Simon se retourna : "Ça alors ?!!!!!!" fit-il les larmes aux yeux et un sourire béat jusqu'aux oreilles

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Texte & Musique : © 2O24 L' Air de Paris

DANS L' ENREGISTREMENT DE 

"LE TEMPS D' AVANT"

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Mais certaines fois, Simon arrivait le soir chez Tenebræ, avant qu'elle ne rentre, et il allait s'assoir dans un large et profond fauteuil mauve et bleu qui semblait chaque fois lui tendre les bras. Et aussitôt il s'y endormait sans même s'en rendre compte !

 

Puis, dans la pénombre de ces soirs d'hiver, il était réveillé soudain par un bruissement feutré : Et Simon constata avec stupeur que les meubles et les bibelots du salon faisaient la ronde autour de lui !

 

Mais avant même qu'il quitte le fauteuil Simon sentit deux mains glisser sur ses paupières. C'étatit Tenebræ qui venait de rentrer.

 

Simon bien sûr lui raconta tout ce qu'il avait vu, mais Tenebræ lui sourit avec une tendresse moqueuse : "Mais non Simon ! Tu as encore rêvé tout simplement !"

 

Texte & Musique : © 2O24 L' Air de Paris

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