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22 AOÛT 2022 :

Arrivé à 11h au Cap de la Torche situé à une vingtaine de kilomètres de Blaillac.

J'ai pris une dizaine de jours loin de Paris pour y écrire une des parties de mon roman. J'ai loué une chambre à l' Hôtel Brænete dont le seul voisinage est le Phare de la Torche qui domine toute la côte et d'où l'on aperçoit la nuit les lumières de Blaillac et de son Avenue de l' Océan. 

L' Hôtel, d'une blancheur d'écume, n'est pas très grand et je lui trouve un côté vraiment charmant car il rejoint certaines maisons d' Irlande et en particulier celle si vive dans mes souvenirs d'un film avec Maureen O'Hara et John Wayne.

19h30 :

Je rentre à l'Hôtel après une belle et longue promenade pour découvrir la côte et les petites criques mises à nue par la marée descendante et qui, encore toute mouillées, brillent comme neige au soleil couchant.

Comme ma chambre comporte un balcon face à l'océan , je demande au service de l' Hôtel si je peux avoir, exceptionnellement  pour ce premier soir, mon dîner servi dans ma chambre. 

20H30.

Alors que, tout en dégustant des langoustines, je regarde l'océan où le soleil  tout rougeaud et fatigué de sa journée prend son bain, j' ai, sans raison,  l'impression d'être observé.

Je me retourne.

 Rien.

Je me sers un autre verre succulent de Malvoisie, je me retourne soudain une nouvelle fois.
Mes yeux dévisagent la chambre, glissent sur les murs et caressent une grosse commode plutôt mal commode car en arrivant ce matin je n'ai jamais réussi pourtant à ouvrir un seul de ses tiroirs pour y ranger mes affaires.

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